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Cette rubrique est réservée aux personnes ayant déjà fait une détention, et désirant s'exprimer sur leur vécu, depuis leur garde à vue jusqu'au delà de leur sortie de prison. Le Site "Prisons" vous encourage à témoigner... avec vérité. Rubrique ouverte le 15 décembre 2004

 

  Je désire témoigner en tant qu'ancien détenu : clic  


22.12.2004 - Merci à Dembo Goumane qui raconte son enfance puis sa vie en prison :

            "Je m’appelle Dembo, j’habite à Pantin dans le 93 à la cité des Courtillières. Je suis très facile à reconnaître, je ne passe pas inaperçu quand je marche : si vous voyez un petit noir avec une grosse tête et des jambes arquées, c’est moi Dembo. On me reconnaît de loin grâce à mes jambes arquées, j’ai une dégaine de cow-boy ou de jockey, les gens disent que c’est parce que ma mère me portait beaucoup sur son dos, mais je ne pense pas que ce soit ça.

            Je fais partie d’une famille nombreuse. J’ai quatre sœurs, trois demi-frères et trois demi-sœurs. Comme dirait un de mes oncles, il en manque plus qu’un et ça fait les douze salopards. On était quand même une équipe de foot avec les remplaçants. Mon père est marié avec deux femmes, ma mère c’est la numéro un. Je fais partie des aînés, j’ai une grande sœur qui a un an de plus que moi."

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Journal d'un détenu mineur dans la Maison d'Arrêt de Bois d'Arcy.

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J'ai enfin réussi à passer à autre chose...

 

Même si ma détention, comparée à d'autres, s'est plutôt pas trop mal passée du point de vue de la cohabitation avec les autres détenus et les matons, elle n'en a pas moins été traumatisante. Je suis sorti il y a à peu près 3 ans maintenant, et j'ai enfin réussi à passer à autre chose. 

Mais il est vrai que les conditions de détention sont un problème : alors que j'étais incarcéré à l'âge de tout juste 20 ans, et pour un délit sans grande importance, je me suis tout de même retrouvé en cellule avec un codétenu revenant tout juste de plusieurs séjours en Psychiatrie. Une nuit, il a mis le feu à un tas de vêtements (les miens pour la plupart) et c'est une difficulté à respirer qui m'a par chance réveillé alors que je m'étais déjà endormi. J'ai eu beau tabasser la porte à coup de chaise pour appeler les surveillants, ceux-ci n'ont pu pénétrer dans la cellule qu'au petit matin, à l'arrivée de leur supérieur qui lui seul avait les clefs ! 

J'ai donc dû, seul, calmer mon codétenu, éteindre ce début d'incendie, sans compter le mal que l'on avait à respirer à cause de la fumée noire. Au matin, il l'ont viré à nouveau à l'Hôpital Psy de Pau et m'ont juste donné le droit d'attendre un peu dans le couloir pour me calmer avant de regagner ma cellule. J'aurais très bien pu porter plainte contre la pénitentiaire mais je ne l'ai pas fait. 

J'étais à cette époque assez fragile psychologiquement, ma petite amie me manquait, j'attendais mon jugement, etc... et j'ai du chercher la force au plus profond de moi pour ne pas flancher, garder la pêche et rester correct avec toutes les personnes de la prison... Une chose que je me rappelle, c'est le regard d'un des surveillants qui avait remarqué mon état d'affolement après cette nuit blanche passée à calmer un désaxé mental. Il savait pourquoi j'étais en Prison, il savait quel âge j'avais, il savait que j'avais tjrs été aimable, poli et calme avec ses collègues et les autres détenus, et il me regardait, là, un peu désemparé face à cette situation. 

C'est en partie pour ça que je n'ai pas porté plainte, je me suis dit que je m'en étais sorti de toute façon, et que ce n'était pas la faute à ses surveillants qui font déjà un boulot difficile. Le fait est que leur supérieur seul avait les clefs des cellules, et que eux ne les avaient pas pour la nuit. Il aurait fallu que le supérieur vienne de son domicile, et ça n'aurait pas changé grand-chose au final ! 

Mathieu de Monein (64)

3.10.2005

 


 

Mon séjour  en prison n a pas vraiment été traumatisant, le plus dur c'était la nuit pas moyen de dormir et le réveil ? n'en parlons pas.  Bref à part ça on ne peut pas dire que j'en ai bavé. Il faut bosser en détention, sinon les jours ne passent pas vite .Moi, j'étais en cuisine, vu que c'était mon boulot dehors et là il y avait moyen de faire quelques petites magouilles pour améliorer l'ordinaire. Je ne suis pas resté longtemps 6 mois comme on dit 1 en prison c est 1 de trop !

 

Maison d'arrêt de Rouen - 17.11.2005

Monsieur,

Je me permets de vous apporter mon témoignage suite à une invitation de l'état pour un séjour en "pension complète" de 6 mois, j'étais un citoyen socialement et professionnellement hyper-actif, certes j'ai fait une erreur mais je me suis fait pulvériser, je vous confirme que mon séjour ne m'a servi à rien et ne m'a rien appris, encore que ce sont mes filles qui ont souffert  le plus (futures clientes de notre chère hôtesse, il faut bien assurer son travail jusqu'à leur retraite)

Jj'ai seulement vu des jeunes adultes dégénérés livrés à eux-mêmes, et qui à 21 ans à peine n'en étaient pas à leur premier séjour, et qu'ils pouvaient continuer à pratiquer leurs "défauts ou trafics" à l'intérieur même de ces prisons qui ne les effraient même plus et deviennent leur deuxième foyer, c'est tout juste s'ils choisissent leur prison avec leur juge si familier, comme moi je choisis mes vacances avec ma femme sur les brochures très flatteuses.

 

En conclusion, ma vie a repris son cour normal mais à un détail près c'est que le ministère de la "juste" et de l'"intérieur" sont devenus mes pires ennemis, et pour préserver ma famille,  j'ai l'intention de leur faire mal, dans tout colosse son point faible est sa base poussiéreuse, je ne le ferai pas tomber mais elle posera un genou par terre.

3.02.2006


  Bonjour,
    
         J'ai moi même hélas connu la prison  pour un délit que je n'avais pas commis je me suis rendu compte des conditions de vie  d'un détenu, la violence on ne peut s'imaginer cela quand on est dehors, car une fois a l'intérieur tout est  bien sûr différent  et le choc fut pour moi terrible !

 

On m'a emmené de force avec la gendarmerie  j'ai été humilié, j'ai connu l'enfer  pendant 3mois...

 

 Je dois dire que ça m'a beaucoup marqué et cela m'a laissé des  séquelles
Cela fait bientôt 3 ans et je commence à peine a m'en remettre, j'ai refait ma vie tout a changé avec ma famille en plus je suis gay et un homo en prison cela se remarque.
 Enfin aujourd'hui j'ai un bon travail et peu de gens sont au au courant de mon passé et je ne tiens pas a  en parler...
 
 
       Ce que j'aurais souhaité c'est d'avoir des infos pour pouvoir devenir visiteur de prison et aider les détenus et familles de détenus...dans leurs détresses.

20.03.2006


Libéré en juillet 1988 après une grève de la faim de 87 jours

Bonjour,

 

 J'ai été libéré en juillet 1988 après une grève de la faim de 87 jours au Q.I.G de Fresnes
Peine effectuée, 5 années ( 5ans+3 ans+2ans ), avec confusion pour trafic de voitures.
Je peux vous assurer que la réinsertion cela n'existe pas !
A ma sortie, j'avais en poche 30 euros et pas de domicile.
Nous sommes en 2006, j'ai gardé la haine que j ai apprise en prison et désormais j'ai honte d'être français.
Tous ces ministres qui se remplissent les poches ( voir Rossi qui a détourné l'argent du R.M.I en Corse, peine : 1 année au rancart, pour calmer l ' jeu ' !!!!!!!
Pasqua, ancien ministre de l'intérieur, inculpé mais toujours en liberté, faut pas toucher, c est une bombe !!!!!!!!!!!!!! et les autres .............
IIs ont voulu me redonner mes droits,  j ai refusé, car je fais partie de ceux qui n'oublient pas...
Pour que je vive bien,  j'ai caché mon passé, mais si un jour il refait surface par la faute de gens qui sont soit disant là pour faire respecter la loi, je deviendrai ce que je serai sans aucune pitié.

18.05.2006


Bonjour,

 

Voilà maintenant quelques jours que je suis libre après une période de quelques mois en détention provisoire au centre pénitentiaire de xxxx.
Les raisons pour lesquelles j'ai été incarcéré ne sont pas secrètes mais ne sont pas l'objet de ce message.

 

J'ai découvert votre site par hasard et je tiens à vous féliciter pour tous les problèmes que vous abordez dans vos articles mais surtout pour votre engagement pour cette cause ignorée.

Même si je n'ai connu qu'occasionnellement  la surpopulation en cellule, (3 dans 9m2 pendant 6 jours), c' est la pression psychologique qui est traumatisante derrière ces murs, le dialogue est inexistant avec les surveillants, nos courriers souvent détruits et donc sans réponse, l'accès aux soins est très long, l'accès à la culture absent même si ces structures existent elles ne sont pas animées et en tout cas jamais proposées, j'ai été auxiliaire de bibliothèque pendant 1 mois et c'est sur des initiatives personnelles et par des compromis que j'arrivais à sensibiliser les gens au bienfait de la lecture, j'inscrivais le plus possible de détenus sur mon itinéraire pour pouvoir leur proposer différentes lectures au grand désespoir des surveillants qui abrégeaient systématiquement le temps d'ouverture des portes.

 

Nous sommes hors la vie derrière ces barreaux, privés de dignité, on n'aborde jamais la question de la réinsertion, il n'y a que la punition par l'enferment.
Dans cet esprit panoptique comme le dit Foucault, l'amendement est absent pour des raisons diverses et souvent mensongères.
La justice est un milieu totalement clos cependant toute personne peut être un jour justiciable et c'est dans ces moments que l'on se rend compte de l'intolérable alors que l'opinion ne veut pas savoir...
Je n'arrive pas à dormir...

 

Merci encore pour votre engagement
 
M.   5.10.2006

Y aurait-il dans la justice comme dans la police des quotas à respecter ?! Je ne préfère pas le croire.

Bonjour, oh, Noble Monsieur,,

Je suis une jeune femme de 22 ans et j'ai moi aussi connue l'incarcération.
En fait, ce que je déplore ce n'est pas l'enfermement en lui-même, mais son inutilité. J'y suis allé 4 fois.
Je ne suis pas plus bête qu'une autre, alors pourquoi n'ais-je pas compris dès le premier coup?
Mais... parce qu'on ne m'a rien expliqué. J'étais une fille paumée, sortie du parcours "foyer-famille d'accueil" à ma majorité et sans aucun projet d'avenir.  
Je suis retournée chez mon père à 18 ans.(A 17 ans et demi, lorsque je faisais une fugue pour le rejoindre les policiers s'empressait de me ramener au foyer, j'étais ...en danger!!! Six mois après, je ne l'étais plus.!!?)
Au foyer ,tous les jeunes vivaient ensemble alors prenez quinze ados en pleine force de l'âge et sans aucune autorité "parentale", cela fait beaucoup de bêtises.
Le commissariat était devenu notre terrain de jeu.
Lorsque je suis rentrée chez mon père, livrée à moi même, j'ai continué.
Je fréquentais des personnes qui elles aussi étaient délaissées par notre chère société.
Une bêtise de trop:  18 ans depuis 3 mois, et hop, direction la M..A de Rennes. 
POUR UNE DURÉE DE 8 jours.
Mais à quoi peut bien servir une peine de huit jours? Bien sur si j'avais été scolarisée ou en situation d'emploi, j'aurais peut-être pu me relever et en tirer les conséquences. MAIS LA !!!?
Pas de vêtements de rechange , seule car jeune majeure, je ne suis pas sortie en promenade.
Dehors je faisais la grande mais là avec mon mètre soixante... Bref, huit jours après libérée.
Décalée, en colère voilà mon état d'esprit à ma sortie. Mais ma situation n'avait pas changer.

 

Deux mois après j'étais de retour à Rennes, et là c'était pour six mois. J'ai fait quatre mois et demi.
Trente euros de secours donnés bien généreusement par le Secours Populaire. Pour acheter : hygiène (je suis une fille), cantiner de la nourriture un tant soi peu meilleure que celle distribuée, timbres enveloppes et.. .tabac.
Faites les comptes et vous verrez que la liste précédente est vraiment utopique.
Ma détention s'est relativement bien passée. J'ai rencontré là -bas des détenues avec un cœur gros comme ça .Chez nous, il y a moins de bagarre, plus de solidarité, de maternement que chez les hommes. Par contre lorsque les femmes sont violentes, elles ne font pas les choses à moitié. Le pire c'est dans les douches. Mais ça n'arrive pas souvent.

 

Après ce séjour, un VOL DE VOITURE (effectué en qualité de complice), m'a fait retombé 3 mois. Juillet-Aout 2003.
Rappelez-vous, la canicule. Effroyable, l'enfer sur terre. J'ai Fêté mes 19 ans dans la fournaise.
Une fois j'ai voulu mouiller mes vêtements avant de sortir en promenade (14h-16h), on m'a menacé d'avoir un rapport.. Je devais disperser plusieurs gouttes d'eau, qui, par cette forte chaleur, auraient pu êtres très glissantes.(Ironique)
Quoiqu'il en soit je crois que cette foi-ci, cela m'avait servie de leçon (physique). J'ai arrêté mes délits. J'ai fait une formation comme on me l'avait demandé. J'étais enfin retournée dans le droit chemin. La relation avec mon père n'en devenait que meilleure;
Puis ...alors que ma sortie datait de 2003, EN MARS 2005, on m'a révoquer mes dix mois de sursis. Ce sursis provenait de peines antérieurs. Je savais qu'il me restait toujours dix mois en sursis, mais justement, ils n'étaient pas effectifs.

 

POURQUOI!!!!!!! La seule réponse que j'ai eu : Vous ne donnez pas assez de garantie de votre réinsertion. A ce moment là ma formation était finie depuis longtemps, et mis à part quelques missions en intérim,  je n'avais pas d'emploi.
Mais aussi : PAS de délits, AUCUNE contravention, PAS de manquement aux rdv de la JAP.
ALORS POURQUOI m'as t-on remise en prison. ET pour 10 mois en plus. Du temps où j'accumulais les traductions devant les tribunaux, je n'avais jamais pris autant.
Pendant Deux ans je n'ai pas céder à la tentation je me tenais tranquille, la police de ma ville s'étonnait même de ne plus me voir traîner. Alors pourquoi as-t-on voulu me mettre 10 mois en prison ? Je cherche encore la réponse. Y aurait-il dans la justice comme dans la police des quotas à respecter ?! Je ne préfère pas le croire.
En tout cas, ces "mises à l'écart" m'ont fait grandir très vite. Je pense que le système de la justice doit être réformer de long en large.

 

 N'emprisonnons pas les victimes de la vie? Apprenons-leur à la vivre!
Je voudrais aussi remercier le personnel pénitencier de la maison d'arrêt de Rennes, ce sont des Femmes extrêmement professionnelles. Certaines m'ont parlé avec tant de douceur, que je ne crois pas que m'a mère m'ai déjà parler ainsi. Elles nous aident rien que de part leur présence. Elles sont attentives à chacune de nous, n'ont pas de mots grossiers et font un boulot remarquable. Certaines détenues n'étaient pas très douces avec elles mais je n'ai JAMAIS vu aucune surveillantes profiter de son statut pour nous rabaisser. Elles sont courtoises et savent utiliser l'autorité à bon escient et souvent non pas besoin de se répéter.
Voilà pour mon petit bout d'Histoire cela m'a fait grand bien merci de m'avoir lu.
Continuez à être ce que vous êtes, continuez à faire ce que vous faîtes. Je vous admire car vous ête bon. Et cela devient de plus en plus rare.
Une lavalloise...

19.12.2006


Je viens vous parler de ma détention...

Bonjour,moi je viens vous parler de ma détention ; de mon histoire plutôt ; en 1992 (septembre) j ai rencontré 1 homme, j avais que 19 ans j étais folle amoureuse de lui, 2 mois après je tombais enceinte, et a partir de la, il a commencé a me battre de plus en plus et tous les jours, il buvait beaucoup avait 11 ans de plus que moi ; la vie était devenue 1 enfer ; j ai accouché en juillet 1993 d un garçon et a partir de la ça été très dur car il avait toujours avoir 1 fils , alors il me menaçait que si je le quittais il me tuerait et tuerait ma famille ; il gueulait pour 1 rien me battait pour 1 rien ; il me trompait et s en ventait ; je n'osais parler a personne car 1 fois quand je suis partie chez ma mère car il m'avait 1 fois de plus humilié devant tout 1 tas de monde sur 1 brocante qu il a fallu que je rentre a pied pour 7 ou 8 km;;; quand il est arrivé chez mes parents le soir, il a fait sa crise alors ma mère m a dit "c est toi qui a choisi de te mettre avec lui et de faire 1 enfant alors tu y retournes" je suis donc retournée avec lui et arrivés a notre appart' il m a remis 1 volée et j ai réussi a  me sauver, quand il se déshabillait alors je suis partie en courant dans la rue et il m a rattrapée en slip et m'a tirée par les cheveux pour me ramener dans la maison, mon beau frère qui était vivait avec nous est arrivé au même moment et m a soignée car je saignais du nez et de la bouche," il  m a dit ça va mal finir"...en juin 1994 il a sorti le fusil et m'a menacé que si je le quittais il me tuerait et tuerait toute ma famille,ensuite il m a dit de virer mon fils de la chambre pour qu il puisse dormir ,(car vu qu il me tapait le petit pleurait) (il n avait que 11 mois) alors la j ai vu noir ,j ai pris le fusil chargé je suis allée dans la chambre j ai collé le fusil sur sa poitrine et j ai tiré... Je suis sortie de la chambre toute perdue et j ai appelé mes parents pour leur dire que je l'avais tué ; il était 23h45.

 

Ma soeur est venu chercher le petit et ensuite mes parents sont arrivés, ma mère a pris de le pouls de nono mais elle ne sentait rien alors elle a appelé la police ; nono était déjà mort,je suis allée en prison ,j ai pris 5 ans j en n ai fait 2 1/2 ; maintenant  j'ai refait ma vie j'ai 2 autres enfants mon fils a maintenant 13 ans 1/2.
Samedi soir ca fera 13 ans que nono est mort ; et en plus le destin me poursuit car ma fille est née le jour de la mort de nono,  6 ans apres, et elle est handicapée.
Bon aller ciao.
Ludivine   17.06.2007

Bonjours je m'apelle nicolas jai 22 ans ans et je suis sortis de placard y' a 1 ans et 2 mois maintenant j'ai passer 14 mois a la maison d'arrêt d'Amiens et suite a un gros coup de zel d'un surveillant (Mais non je suis un affabulateur ont t'ils dit après m'avoir briser les cotes et la mâchoire) j'ai été transféré disciplinaire a la M.A de Loos pour une durée de 6 mois et bien en sortant je me suis rendu compte du sens de la phrase la prison sa change un "homme" franchement etre detenue dans de telles circonstance pousse les jeunes au suicide tout sa pour esquiver une sanction (Mitard; privation de correspondance(et oui sa existe encore de nos jours mais a qui se plaindre et surtout comment le prouvé??? ) Brimades; Coup de matraque ou de gazeuze Lacrymogene ( D'ailleur j'envoi une mechante dedicasse A "Doigt-coupé" surveillant a la maisn d'Arret d'Amiens qui n'a pas eu le courage d'anlever sa cagoule alors q'uil m'avait mis les menottes et entrave pour pouvoir me taper en pleine nuit avec quelque uns de ces collegues )

Enfin bref! tout sa pour dire que temps que le chemin de la remise en question ne sera pas entamé nos prisons resterons les même jusqu'au jour ou les prisons vont pété...

15.08.2009


Bientôt ici, d'autres témoignages...

 


 

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